Ça va certes sans, mais ça va encore mieux avec {1}

ou… « J’adore les gadgets » ou encore « Un bon ouvrier doit toujours avoir de bons outils » (donc à en croire mes tiroirs, je devrais être une excellente ouvrière!).

Je ne me lasse pas du patron de sac à coulisses (là, là et encore là) de Jeni Baker (tuto en anglais ici) que m’a fait connaître Martina et je ne rate pas une occasion de le refaire dans différents tissus.

Aujourd’hui c’est une taille XL que j’ai faite en me servant de mes petits ustensiles de mercerie japonais (Clover) bien utiles auxquels je suis un peu beaucoup addict!

1. Le retourne-biais avec lequel je fais les cordons de mes sacs dans les tissus que je veux et de moins de 2 cm de largeur, plus pratique que la barrette plate de mes coiffures d’antan ou que l’épingle à nourrice. (Je vous ai mis les 2 tailles sur les photos).
2. La pince et la tige flexible pour passer liens, cordons et lacets. Impossible de perdre quelque chose en route dans le tunnel.
3.  Pour enfiler aussi mais plutôt des rubans, avec une tige flexible et un embout bien pratiques (plusieurs longueurs de passe-lacet disponibles, 15-17 cm).
4. La pince! Vous savez celle que vous auriez dû mettre au bout de votre élastique pour que son extrémité finale ne sorte pas du tunnel dans lequel vous venez de passez l’élastique… Des petites dents (que l’on ne trouve pas sur les pinces pour sachets plastique ou congélation!) permettent de coincer parfaitement l’élastique.
5. Mon feutre/marqueur préféré qui s’efface à l’air.
6. La super jauge glissante qui permet de tracer des repères très facilement sans avoir à regarder si j’ai le bon nombre de mm (comme sur une règle) puisque je règle la mesure en amont.

Et dans la pratique cela donne cela :

On place la tige dans le tube:

  Et on clipse le tissu. J’ai déjà essayé sans clipser (je n’avais pas lu la notice)… c’était moins efficace.

Ensuite, on glisse la tige dans le tube pour retourner le tissu (1,10 m sur la tige qui fait 25 cm!):

Et voilà le travail après repassage :

Maintenant, il suffit de passer le cordon dans le tunnel, dont l’entrée se fait par une boutonnière forcément faite main… parce que je ne retrouve pas le pied spécial de ma MAC :

J’AI NETTOYÉ CETTE VILAINE COUTURE AU-DESSUS DE LA BOUTONNIÈRE 🙂

Ayé, le lien est prêt à sortir! Bon ici, pas franchement besoin de la pince mais je voulais vous la montrer.

Et tout ça pour quoi? Un grand sac pour mettre mon projet en cours… un modèle de chez Brooklyn tweed (Merle de Amy Chritoffers) avec le fil original, j’ai nommé Loft.

Un régal en jersey! (Jamais je n’aurais crû que j’aurais pu écrire cela un jour…).

J’ai décidé de ne pas rater le modèle alors 1. je m’applique et 2. je prends soin de mon ouvrage.

… surtout pour le prendre avec moi le week-end prochain au pays de (!!):

(Une édition de 1933 quand même)